En réalité: Chacun-e perçoit le monde - et le crée! - de manière singulière, unique, à partir d'un point, une singularité qui déchiffre, filtre ou encode nos perceptions sensorielles, attire, repousse ou crée notre réalité en interaction avec l'environnement, la mémoire de l'espace-temps ou celle de l'inconscient collectif terrestre. Tout est donc relatif et subjectif! Tout est affaire d'interprétation et d'expériences. Personne ne saurait ici détenir la vérité: elle est comme cette immense volière tombée à terre dont chacun-e détiendrait un morceau.
Dès lors, c'est à chacun-e d'exprimer et de vivre sa création, sa vérité toute relative! Mon ambition sera ici de partager des trouvailles, de donner à penser en fonction de ce qui me parle, m'interpelle ou me stupéfie! Il me semble essentiel d'aller explorer différemment ce Génie intérieur et extérieur encore trop ignoré, de l'aborder certes avec rigueur mais aussi avec un regard neuf. D'assouplir ainsi nos vérités toutes faites. D'ouvrir nos horizons. Peut-être alors le monde pourra-t-il changer en devenant plus spirituel.
Peut-être pourrions-nous reconnaître ce qui est au coeur de notre réalité:
- Nous sommes en réalité faits d'une multitude de vibrations en interactions avec d'autres vibrations présentes dans notre environnement: nos paroles, nos pensées, nos émotions, nos sentiments, nos convictions profondes, nos actes sont des états vibratoires: notre corps les ressent et s'y adapte, ce qui peut induire du stress (en modes fuite ou combat) ou des états plaisants. Ces états vibratoires se propagent dans le champs morphique - la mémoire de tout l'univers et l'inconscient collectif - avec lesquelles ils interagissent, créent des liens, repoussent des énergies contraires, en attirent des semblables.
- Nos états vibratoires créent à tout instant: nous ne pouvons pas ne pas créer. Tout se refait toujours: seul le présent est une réalité. Le passé n'existe que parce que nous le maintenons. Nous pouvons orienter le futur.
- Certains états vibratoires sont nocifs pour notre santé physique ou pour notre moral.
-
Lorsque le taux vibratoire arrive aux environ de 6000 UB, nous nous trouvons dans la zone de la fatigue et des infections. L’organisme se met alors à la même fréquence des microbes qui peuvent ainsi être facilement « attrapés » par la loi de résonnance ou la loi d’attraction. La baisse du taux vibratoire correspond à certaine maladie. par exemple:
la dépression: 5700 UB
les rhumatismes: 5200 UB
la sclérose en plaque: 4500 UB
le cancer: 2500 UB
le sida 2000 UB
En cas de maladie, une des premières choses à réaliser est de remonter le niveau vibratoire de la personne malade en complément du traitement médicale que reçoit la personne.
- Les états vibratoires nocifs peuvent conduire à des compensations symboliques inconscientes banales ou plus graves: des lapsus, des accidents, des maladies, etc.
Ce qu'il faut savoir et prendre en compte:
Le champ est composé d’une INFINITE d’échelles (de taille) ; ces échelles sont en résonance fractales et harmoniques. C’est à dire que l’échelle de Planck, puis des protons, puis de nos cellules, du corps, planètes, galaxies, etc. doivent être en résonance harmoniques.
L’état d’harmonie ou de disharmonie (résonance harmonique ou non) entre deux types de corps de ce champ (deux échelles ou deux corps de la même échelle) peut être bénéfique ou négatif. L’harmonie/ l’équilibre d’un corps humain (avec ses milliards de cellules et ses milliards d’atomes) est à la fois naturel et fragile, le déséquilibre pouvant provoquer un dysfonctionnement d’un certain type de corps comme les cellules. La communication entre cellules par exemple est extrêmement importante pour entretenir cet équilibre. Ca peut être une anomalie de conscience (croyance fausse) qui déséquilibre l’équilibre chimique-cellulaire de notre biologie. (Olivier RSF).
Par ailleurs, l’architecture fractale du cerveau (et du corps en général), depuis les domaines fractals moléculaires au sein de chaque neurone et cellule jusqu’à la très alambiquée topologie de la surface des méninges (un réseau de plusieurs couches de membranes cellulaires recouvrant le cerveau et qui est fortement replié, comme la géométrie fractale d’une ligne côtière), fonctionne tels des récepteurs et transmetteurs (comme des antennes), où le réseau de micros trous de ver du vide quantique du champ d’ espace-mémoire constitue les canaux de communication, et les biomolécules, les cellules, et les tissus constituent, eux, les nœuds – recevant, intégrant, traitant et transmettant l’information. Ainsi, la conscience n’est pas produite par le cerveau lui-même (il joue clairement un rôle dans les processus de notre conscience physique), celui-ci agit plutôt comme un récepteur/ transmetteur.
Peut-être pourrions-nous reconnaître ce qui est au coeur de notre réalité: à savoir que chacun-e la crée en interaction avec la mémoire morphique et le BUT en soi l'équilibre,l'harmonie vibratoire (qu'on peut aussi appeler l'Intelligence vibratoire suprême, Dieu, la Conscience suprême, la Matrice...).
Quelles en seront inévitablement les conséquences?
L'équilibrage, l'harmonie vibratoire va devoir se faire au niveau instinctif - qui permet une autonomie -, au niveau émotionnel - qui autorise une reconnaissance - , et au niveau mental - qui permet la sécurité.
Cette harmonie vibratoire harmonieuse va devoir, comme le dit fort bien Frank Hatem, se situer entre la solitude confrontée au néant et la toute-puissance devant l'absolu.
Le spin, le mouvement y sera toujours la tension ontologique entre le néant et l'absolu, la solitude et la toute-puissance. "DIEU" c’est trois «choses» comme il se doit : le BUT (nécessité cause de toute chose), le TOUT (apparence universelle issue de cette énergie), et le PROCESSUS CRÉATEUR ET RÉUNIFICATEUR qui manifeste le but sous forme d’univers en évolution vers ce but, vers l'équilibre et l'harmonie.
LA RELATION JUSTE À « DIEU » C’EST LE DEVENIR, bien que je le sois de toute façon, c’est lorsque cette inconscience devient conscience que l’unité est réalisée. On a évoqué ici les trois principaux aspects de cette individualisation des attributs divins :
être le créateur conscient et volontaire de son univers, l’aimer pleinement et inconditionnellement, et lui être toujours présent.
Ainsi, nous vivons en permanence une confrontation inévitable avec Dieu, le devenir sous la forme d'un BUT en soi, d'un Absolu, d'un équilibre, d'une harmonie vibratoire, une sorte de Souverain Bien qui nous questionne, se profile: nous pouvons y consentir, le refuser, l'ignorer mais certainement pas le corrompre!
Nous vivrons en quelque sorte sous la grâce de ce BUT mais dans la tension de l'Absolu qu'il vaut mieux apprendre à canaliser sous peine de partir en vrille...
On peut voir dans l'ennéagramme 9 façons de se confronter au BUT en soi et 9 manières de le vivre en y trouvant des réponses positives ou en s'y enlisant dans des compulsions négatives.
Gilles Gandy nous parle à travers les 3 démons du taoïsme de la manifestation du pire:
Le cadavre sanglant: Il est logé dans le ventre représente l’instinct de survie de l’espèce / la peur de mourir avec ses 2 stratégies : la fuite ou la lutte pour la survie (guerre).
C’est la loi du plus fort: - Le plus fort par les muscles, le physique - Le plus fort par la valeur (plus d’argent - plus riche) - Le plus fort intellectuellement plus de diplômes (j’en sais plus que toi).
Le Cadavre Sanglant (énergie vitale et instinctive) est le seul des 3 cadavres qui a réellement
une puissance de création. Notre Ego a un besoin viscéral de vouloir se prouver qu’il est plus fort ou intelligent ou plus de valeur.
-
Il y a ceux qui expriment le CADAVRE SANGLANT yang (externe / violant -colériques / sanguinaires/ dictateur/ abus physiques)
• et ceux qui répriment le CADAVRE SANGLANT yin (interne ) qui répriment leur sexualité leur colère.
Si ça fait partie de nous, plus on veut supprimer l’ombre, plus on veut être dans la lumière, alors, plus on active cette ombre qui est en nous. Plus on veut le bien, plus on alimente cette forme noire (dualité).
La demoiselle Blanche représente notre émotionnel qui veut du “bon”, du “bien”, du “gentil”. Elle se sert de ces arguments imparables et culpabilisants pour tirer l’énergie à son profit. A quoi peut-on le remarquer ? Aux résultats concrets de ses actions, qui sont bien loin des objectifs
affichés… Le monde de la médecine avec ses enjeux économiques est un parfait exemple de son mode d’action! Parce qu’elle est blanche, elle est difficile à débusquer, elle se pare de bonnes d’intentions et se revendique du coté du bien. L’arnaque du monde judéo-chrétien, faire le bien c’est bien. Pour les chinois, ce n’est pas bien de faire le mal , pas plus que de faire le bien.
Il n’y a pas cette neutralité bienveillante de l’âme. L’autre existe en permanence et remplace ce
que j’ai envie de faire, de vivre, la créativité. Elle regroupe les métiers de sauveur (personnel soignant, enseignant, mède de famille, etc.). Dans le monde judéo-chrétien, c’est bien de s’oublier pour aimer les autres. Elle se coupe de la joie et de la spontanéité au nom du devoir. Elle suscite les maladies cardiaques!
• La DAME BLANCHE yang : habit en blanc, mettre des anges dans sa maison (avec tout ce que je fais pour toi !! / femme culpabilité d’être une bonne mère pour exister aux yeux de tout le monde on s’oublie en tant que femme dans sa créativité).
• La DAME BLANCHE yin : détruit l’âme à l’intérieur, noircit l’âme de son hôte, par la souffrance émotionnelle, la dépendance à l’alcool, aux drogues - personnes qui n’ont pas conscience de leur valeur. Empêche de contacter leur joie d’âme et leur réalisation, car le nouveau nourrit et guérit l’âme (extension). En ce moment : rétraction ,peur manque de créativité.
Le Vieux Bleu habite la tête (mental-menteur) (gouvernemental) dès qu’il y a le mot « ment » il peut y avoir un mensonge. Le domaine du Vieux Bleu c’est le domaine scientifique. Avec le Vieux Bleu tout ce que l’on a dans la tête va s’incarner. Si on le laisse faire, il va détruire le cerveau. C'est le malin génie de Descartes, l'esprit diviseur (diabolos), le besoin de diplômes, de dogmes, c'est le complotisme, le bourrage de crâne, les idéologies, le mensonge, le radotage, la schizophrénie, la parano, le burn-out, les dégénérescences cérébrales. C'est la peur de ne pas exister et celles de l'ennéagramme.
Pour en guérir, il faut tomber les masques, être simplement soi-même.
• LE VIEUX BLEU yang : les gens qui vont rentrer dans la tête des autres pour mettre leurs propres pensées (médias) comme des hypnotiseurs ; hémisphère droit du cerveau intuitif qui utilise l’imaginaire, la suggestion. => Ne croyez que ce que vous avez expérimenté le reste doit être en observation (je demande à voir)
• LE VIEUX BLEU yin : c’est le cerveau rationnel, qui va se rassurer de ses peurs en les enfermant dans des certitudes (croyances - utilisation du mot « scientifique ») croyance figée (certitude, croyance vraie à un certain temps)
=> Le VIEUX BLEU agit sur le cerveau par la tactique : « je suis intelligent » ou « je suis bête ». Il s'exprime dans la quête de l’intelligence artificielle en informatique.
On peut bien sûr ne pas aller jusqu'à ces extrêmes et rester plus simplement prisonniers de nos peurs, culpabilités ou croyances diverses et variées, subir en quelque sorte les imperfections en soi: vouloir incarner la droiture (et craindre la colère), être irréprochable; vouloir se rendre indispensable, se faire aimer (en oubliant nos besoins personnels); être un gagnant qui réussit dans l'action (et avoir peur de l'échec); être peu banal, original (et craindre la banalité); être un puits de savoir et de connaissances (et être avare de partages); être engagé dans les groupes et l'action collective (et avoir peur de trahir); jouir et profiter avant tout de la vie (en niant la souffrance); incarner la loi, être un leader (un dictateur sadique qui craint la faiblesse); être cool surtout (mais souvent paresseux).
Dans ces tensions personne ne peut être RIEN ou TOUT!
Nous sommes - et serons toujours - confrontés au BUT en soi (à l'Intelligence vibratoire suprême) jusqu'à notre dernier souffle de vie! Tout va dépendre de nos acceptations et refus conscients ou inconscients. De notre quête de reconnaissance.
Il y a dans ce besoin éperdu toute notre enfance bien sûr plus ou moins satisfait par notre milieu et nos parents. Mais il sera surtout ce que nous tentons tous les jours de glâner, d'asseoir, de réaliser! Ce besoin ne s'arrête jamais: il fluctue, il varie selon les périodes de vie et les circonstances. Il prend une grande ou une petite place. Jamais nul ne peut le faire disparaître! Pourquoi?
Nous l'avons dit: à cause du NEANT et de l'ABSOLU incontournables qui sont toujours en tensions, et à cause du Souverain Bien qui vient nous interpeller sans répis. Notre vie sera le résultat de ce que nous choisirons d'incarner et de vivre à chaque instant.
En réalité, la conscience fixe - c'est l'information Yang - l'amour développe - c'est la matrice Yin. Le BUT est toujours l'harmonie à vivre concrètement en son corps, son coeur et son âme.
Le BUT, l'harmonie vibratoire est partout présente: depuis les sub Plancks, les Plancks, les protons, en nos cellules, notre corps, dans les étoiles et les galaxies, dans tout l'univers: tout y est équilibre vibratoire à différentes échelles.
Pour y avoir accès, en bénéficier, il faut nécessairement mettre des limites à la solitude et à au désir de toute-puissance, lutter en somme contre toutes les formes de déséquilibre chaotique car la vie va privilégier le BUT en soi, nous y inviter encore et toujours.
Voir avec le coeur:
Il faut donc apprendre à voir littéralement avec le coeur, à tout appréhender par ce canal, à l'écouter, le solliciter, lui demander conseil, etc. Et surtout bien entendu, le laisser nous être bénéfique par des moments d'inspiration, d'intuition, de prémonition, de heureux hasards, de coïncidences ou de synchronicités.
Notre centre est situé dans la singularité du coeur: C'est à travers cette singularité que tout est relié et relayé. Elle fait de chacun-e un émetteur-récepteur. Cela fonctionne à toutes les échelles moléculaires; nos atomes comme nos cellules se synchronisent à la Source en y puisant l'information et l'énergie. A l'inverse, nos états vibratoires négatifs ou positifs les affectent! Il y a une norme vibratoire que nous appelons la vie: pour le philosophe Michel Henry, Dieu est Vie, il est l'essence de la Vie, ou, si l'on préfère, l'essence de la Vie est Dieu. Dieu est en lui-même révélation, il est la Révélation primordiale qui arrache toute chose au néant, une révélation qui est l'auto-révélation pathétique, c'est-à-dire la souffrance et l'auto-jouissance absolue de la Vie. Comme dit Jean, « Dieu est amour », parce que la Vie s'aime elle-même d'un amour infini et éternel. Nous l'adorons en esprit et en vérité mais comme le disait Pascal c'est le cœur qui sent Dieu - ou la VIE - et non la raison. Voilà ce qu'est la foi: Dieu est sensible au cœur, non à la raison. Aujourd'hui, l'homme, devenu automate, se réduit à son apparition dans la vérité du monde. Il erre dans une pseudo-vie où les hommes sont humiliés, abaissés, méprisés et se méprisent eux-mêmes; ils se tiennent pour rien, admirent ce qui est moindre, détestent ce qui est plus qu'eux. Les robots, les automates, les abstractions les détournent de la Vie; par nos faux savoirs, nous nous détournons de notre dignité et de notre responsabilité en fuyant la Vie. En la niant, nous nions Dieu. Cette déviance est dangereuse et dommageable:
Car selon le Dr Thomas-Lamotte nos vécus sont lus ainsi:
Sans le consentement au BUT en soi,
nous oscillons entre la solitude avec ses doutes, ses angoisses, ses peurs et nos désirs - délires de puissance (sécurités, confort, gloire, pouvoir, contentements, etc.) sans réaliser le rôle joué par notre pouvoir créateur via nos pensées, nos paroles, nos actes, sentiments, émotions qui seront en harmonie ou en dissonance avec le BUT en soi, mais aussi - ce qui est très souvent ingoré - via notre âme ancrée dans le noeud sinusal du coeur, au centre de la singularité en lien permanent avec l'espace-mémoire et et le champ morphique avec lesquels nous échangeons en permanence de l'information.
En ignorant le BUT en soi,
nous reproduisons le passé à travers nos croyances, peurs, culpabilités, ou nos addictions qui disent le besoin de quelque chose pour combler un vide, pour être sûr d'être vivant. Ce sont des manières de fuir le BUT en soi! Il y a toujours: attraction / répulsion / union / séparation / devenir / création et réunification.
La conscience fixe, l'amour unifie, les 2 constituent l'esprit. Tout est fait de conscience et d'amour.
Comme l'instant se crée en permanence, il va falloir distinguer la part de ma création afin de pouvoir la changer ou l'orienter: c'est un immense travail! Il est plus facile de se voir en créature qu'en créateur.
L’alignement intérieur sera toujours performatif: je sens, je dis, je fais. Je réalise, je comprends, j'assimile la nouveauté avec gratitude, je l'intègre dans mon mode d'être et de vivre.
Si on ne peut pas rééquilibrer l'alignement ou les attentes démesurées, ou aller revoir ce que nous avons vécu, notre empreinte existentielle, alors la compensation symbolique inconsciente arrive parce que cela nous met trop en difficulté, en décalage ou en souffrance: elle vient soulager la tension de l’absolu, du BUT rendu impossible. On va user de ces formes d'équilibres (maladie, accident, vêtement, etc.) pour rester dans une certaine homéostasie.
Le pouvoir créateur demande toujours une intégration par l'instinctif de ce qui a été vécu, compris, assimilé par l'émotionnel, ce qui veut dire assimiler et intégrer de l'amour, du Souverain Bien, au niveau vibratoire et relationnel pour que cela devienne une nouvelle réalité avec de nouvelles valeurs et compétences acquises de manière autonome et naturelle.
Concrètement, le BUTen soi (le souverain bien, dieu, l'harmonie, etc.) nous encourage:
- au niveau instinctif à préférer le respect qui permet de voir ce qui est correct ou non, de quoi savourer l'innocence qui permet de ne plus blesser ou être blessé! Cela mène à l'amour de soi qui permet l'harmonie, de prendre plaisir à tout ce qui est juste. De voir ce qui est corrodé, malsain ou corrompu tout en restant serein. Avec pour enjeu majeur: une meilleure autonomie.
- Au niveau émotionnel le BUT en soi permet la reconnaissance qui portera sur la joie de donner et de recevoir librement. Elle se vivra dans la présence honnête à tout et à tous. Elle sera bâtie sur notre identité profonde de créateurs et sur l'équanimité, le détachement et la sérénité à l'égard de tout. L'accent majeur porte ici sur la confiance et la gratitude d'une co-création assumée conjointement avec le Bon Génie: notre âme.
- Au niveau mental le BUT en soi favorise la sécurité dans la connaissance partagée et empathique. Elle se fera dans l'union intérieure de la foi et de la présence, dans la loyauté à soi et aux autres, dans la capacité de projeter et planifier l'expérience pour qu'elle soit heureuse et paisible sans nier pour autant la souffrance. Ici, le mental peut se calmer, ne plus dépendre d'un ego surexité ou hypervigilent.
Si on dépose toute chose dans le silence de la singularité de notre coeur, on dépose dans notre éternité. Mal déposé, cela crée des bugs et des problèmes! On sera toujours confronté à une évolution, à créer de manière honnête et responsable. Invités à le faire sans y être forcé / contraint / obligé. Toutefois - parce qu'il en est ainsi pour tout - nous aurons toujours à vivre les conséquences de nos choix...
Le plus grand défi demeure de tranquiliser notre besoin de reconnaissance car il concerne aussi bien l'enfant intérieur que l'adulte. Il fait de chacun-e un mendiant d'amour et de reconnaissance, un-e toxico en quête de sa dose!
Né en 1923 en région parisienne, ordonné prêtre à 26 ans, Maurice Bellet a obtenu un doctorat de théologie et un autre de philosophie sous la houlette de Paul Ricoeur. Ayant également suivi une psychanalyse, il situe son travail au croisement des trois disciplines : théologie, philosophie et psychanalyse. Il aborde des domaines aussi variés que l'éducation, la santé, la sexualité, le travail, l'économie, la politique, la religion, l'éthique... Il a publié une quarantaine d'ouvrages dont Le Dieu pervers (Cerf). Il est décédé tout récemment le 5 avril 2018 sans que l'église catholique ou les médias ne lui consacrent beaucoup d'attention ! Il était pourtant un formidable penseur...
Pour qu'il soit bon d'être né!
Le penseur nous invite à trouver un chemin qui permet de s'attaquer à la grande question : comment l'humanité peut-elle survivre et comment l'homme peut-il supporter sa propre condition ? Il va défendre ainsi la nécessité de s'accueillir les uns les autres avec respect - car chacun-e fait ce qu'il peut, de son mieux, en fonction de son histoire personnelle - de s'accueillir ainsi dans le non-jugement et la non-violence pour qu'il soit bon d'être né. Cette sensation - expérience - conviction intime nous l'avons reçue dans le meilleur des cas de notre entourage qui nous a dit que nous comptions, donc qu'il était bon que nous soyons né-es. Ce tu comptes pour moi, ça compte de t'avoir pour conjoint, ami, amant, frère, soeur, copain, collègue, enfant, parent est important dans le bonheur d'être né.
Maurice Bellet va s'engager plus loin en nous indiquant la voie, pleine de force intérieure, vers une autre forme de reconnaissance en une "divine douceur" ou "divine tendresse", présence de Dieu vivant en nous. Il le fait dans la radicalité d'une écoute sans complaisance: l'inouï demeure ce qui n'est pas (assez) entendu, pas assez vécu, offert ou dit. Car trop souvent, nous cédons à l'Ordre du chaos qui nous fait croire que la tristesse, le désespoir et la cruauté sont inévitablement liés à notre condition humaine. L'homme n'est-il pas un loup pour l'homme? S'installe alors la logique du non-amour qui nous fait vivre dans l'illusion et le remplissage consumériste, déclinés en fureurs et férocités narcissiques, sadiques ou masochistes. Nous n'y serons jamais en repos; nous n'y trouverons aucun répit; certainement pas cette divine douceur qui nous murmure qu'il est bon d'être né et que la vie vaut la peine d'être vécue.
Cette approche exprime bien à la fois la présence cachée du BUT en soi et la nécessité de mettre à distance l'ego en sa volonté de maîtrise ou de puissance. La divine douceur se fait divine présence, aide concrète à travers l'inspiration, l'intuition, les coïncidences, les heureux hasards ou les synchronicités. Cette divine douceur est toujours notre à-venir, même si nous la perdons. En elle, nous pouvons trouver la sécurité, savoir qu'il est bon d'être né et à quelles conditions la vie peut être bonne, et nous sentir ainsi acceuillis et aimés, reconnus et bénis, précisément dans un état vibratoire harmonieux.
Pour qu'il soit bon d'être né!
Imaginons un instant la chaîne des conséquences pratiques, philosophiques, sociales, économiques et politiques si les humains adoptaient majoritairement ce principe!
Le BUT en soi contient l'appel à cette évolution, j'en suis convaincu.
Il nous encourage concrètement à vouloir être suffisamment bon (juste, serviable, vrai, authentique, bienveillant, honnête, attentif, etc.) envers soi-même, les autres, envers toute chose. D'y veiller et de faire de notre mieux avec les forces et les moyens qui sont les nôtres. Idéalement, rien ne doit se faire dans la contrainte ni à contre coeur! Tout est grâce, tout est cadeau, libre consentement, création responsable.
Nous pouvons aussi apprendre à cultiver les capacités de notre cerveau moral et religieux : à préférer le sens de la collaboration, du partage, de l'équité, l'empathie, le refus se souffrir (et faire souffrir) inutilement, le sens de la compassion et de l'altruisme.
Le BUT en soi nous y encourage. Il s'agit encore et toujours d'être dans une juste relation, une juste résonance harmonique, en préférant ce qui est bon, utile, nécesaire, agréable, indispensable à vivre pour qu'il soit bon d'être né.
L'exigence d'un BUT en soi ne peut pas être soumise au hasard, donc toute réponse sera unique et unie à tout ce qui est. Les implications sont ici énormes. Le but est au-delà d'une entité projetée au ciel: c'est un équilibre vibratoire harmonieux dont on ne dispose pas: on peut la saisir momentanément, s'en approcher, l'ignorer, l'accepter ou la rejeter; toutefois, elle nous dépasse complètement; le but se dévoile petit à petit dans l'expérience faite ou dans celle qui se présente comme choix possible et plausible ou encore comme risque à prendre ou assumer. Y consentir sera une grâce quasiment d'un ordre religieux car elle est illimitée, en somme toujours présente dans ce qui se présente...
On va l'incarner, l'expérimenter en retour et donc on ne peut pas la renier; cette nécessité ne vient pas d'une entité, elle vient de nous-mêmes; en conséquence, on se retrouve dans une implication qui nous dépasse; avec des dangers réels comme la folie (schizophrénie, parano, la maniaco-dépression, l'autisme, les TOC, etc.); on va devoir assumer une dimension inassumable: de cheminer entre une sensation douloureuse de solitude au monde et, tout à l'opposé, un délire - désir de toute-puissance; c'est une nécessité, une illusion néanmoins, la beauté de la chose qui nous renvoie à qu'est-ce que je peux faire dans la bientraitance de soi et des autres; la mort y sera un changement qui nous montre qu'il n'y a pas de séparation possible dans cette éternité même si nous aurons à la vivre, à en faire l'expérience; et donc que dans ces conditions, on pourrait peut-être faire et vivre autrement. C'est justement l'expérience forte faite par les personnes qui ont vécu une Expérience de Mort Imminente: la rencontre avec la lumière divine qui va changer leur vie. La renouveler totalement. En réalité, on peut le faire paradoxalement à tout instant en accueillant le BUT en soi avec gratitude et confiance, dans une joie anticipée ou un plaisir partagé à oeuvrer avec elle.
La recherche de l'équilibre vibratoire harmonieux en toute chose comme à tout instant est un défi à reconnaître et à relever. C'est par lui et grâce à lui que nous sommes en notre être véritable: connu, reconnu, connaissant et reconnaissant.
Inutile évidemment de vouloir relever ce défi dans l'absolu, dans les moindres détails et sans faillir!
Inutile de se forcer, de se contraindre! Car tout est grâce, tout est cadeau, don et liberté.
Si on intègre la recherche de l'équilibre vibratoire harmonieux comme le renouvellement, la dynamique incontournable de la vie, alors on est dans l’instantanéïté, en partenariat créatif avec le BUT en soi qui va pouvoir se déployer car on en a conscience.
Jésus avait compris cette Loi: consentir au BUT en soi est une grâce, une joie, une liberté et non un jugement! Il vivait la loi de la présence de l'inné en lui père/mère/but/origine/souverain bien, de cette grâce en pleine confiance, en pleine conscience et gratitude. L'évolution veut que nous puissions y goûter librement. Que nous puissions assimiler cette bonne nouvelle, la reconnaître du fond du coeur, pour ensuite l'intégrer au niveau instinctif, ce qui va constituer une meilleur squelette, nous apporter une plus grande autonomie, une plus grande reconnaissance, plus de sécurités.
L'équilibre vibratoire harmonieux est donc à situer - et à vivre - justement en ces trois niveaux à équilibrer: l'instinctif, l'émotionnel et le mental. Le défi sera toujours de le comprendre, de le reconnaître, d'y consentir librement pour qu'il soit bon pour toutes et tous d'être né. Car le mental a besoin de se calmer pour s'affranchir des errances de l'ego: il ne pourra le faire que si chacun-e assimile sa place dans l'univers, reconnaît le BUT en soi (qu'il soit bon d'être né notamment) en assumant d'en être le co-créateur responsable de sa vie. Ce BUT assimilé au niveau émotionnel est joie, confiance et gratitude, complicité avec la tendresse divine; l'intégration du BUT en soi devient alors possible au niveau instinctif: je peux librement orienter mes quêtes quotidiennes vers ce qui fait sens, vers ce qui est bon, utile, nécesaire, agréable, indispensable à vivre pour qu'il soit bon d'être né.
Cela , bien entendu, ne se fera pas sans effort: il est nécessaire d'apprendre à se regarder passer, nécessaire d'observer nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos paroles ou nos actes sans les suivre juste pour mieux appréhender ce qui nous habite et nous conditionne.
Méditer en pleine conscience: est-ce bénéfique?
Le psychiatre et psychothérapeute Christophe André en est convaincu et nous propose son approche particulière inspirée de la pleine conscience. La pleine conscience est l’art de vivre qui enseigne à rester dans le moment présent, et à se détacher des comportements et des pensées automatiques qui se sont installés avec le temps et qui augmentent stress, anxiété et mal-être. C’est une manière de prendre soin de soi-même et d’utiliser pleinement des ressources qui sont souvent en sommeil, mais que nous pouvons réveiller pour les mettre au service de notre bien-être et de notre qualité de vie.
Méditer, c’est prendre naturellement soin de la santé de notre cerveau. La méditation est un outil extraordinaire pour renforcer, au fil des jours, notre attention et pour révéler ce qu’il y a de meilleur en nous.
Contrairement à ce que l’on croit, il ne s’agit ni de freiner nos pensées ni de tenter de faire le vide dans notre esprit. Méditer c’est observer, sans jugement, le fonctionnement de notre esprit afin de discerner les pensées qui nuisent à notre paix intérieure et s’en libérer. Grâce à de récentes études scientifiques, on peut désormais affirmer que 15 à 30 minutes de méditation par jour suffisent pour en voir l’impact positif sur son état d’être mental et son état de santé physique. Cela permet: de mieux habiter l'instant présent; de ressentir plus que penser; de nous centrer sur la réalité des nos expériences; de mieux habiter son corps, de mieux écouter et entendre, sentir et ressentir; de nous amuser du bavardage incessant de nos pensées; de s'en distancer; d'accepter de ressentir même ce qui est douloureux; d'apprendre à être pure présente et attention dans le moment présent; d'apprendre à laisser venir la clarté, etc.
Ici, la pleine conscience va nous aider à mieux nous approcher du BUT en soi, de cette vie appelée à être bonne pour toutes et tous, à la fois comme ajustement, remise en questions, encouragement, choix délibéré, comme équilibre vibratoire harmonieux, et comme dépollution, détachement concret, abandon de nos anciennes croyances, culpabilités ou peurs limitatives.
Rien toutefois ne pourra se faire sans notre consentement...et notre bon vouloir!
L'équilibre vibratoire harmonieux est le BUT de la vie et de l'Univers, le chemin, la vérité éternelle: il est inaliénable mais il peut être ignoré ou combattu. Chacun-e peut être - ou devoir vivre - dans un déséquilibre vibratoire chaotique passager ou durable.
Redisons-le : Comme l'instant se crée en permanence, il va falloir distinguer la part de ma création et celle qui me vient d'ailleurs (environnement, lignée familiale, inconscient collectif) afin de pouvoir la changer ou l'orienter différemment: c'est un immense travail! Une vigilence adaptative permanente mais néanmoins nécessaire car il est plus facile de se voir en créature qu'en créateur. Plus facile de se plaindre ce qui nous arrive que de l'assumer sereinement. Il s'agit pourtant d'être le créateur conscient et volontaire de son univers, de l’aimer pleinement et inconditionnellement, et de lui être toujours présent. Et si - comme il y en aura sûrement - certaines choses de ma vie ne sont pas aimables ou facilement modifiables admettons-les en laissant l'ego s'en plaindre sans pour autant lui être soumis!
En réalité, tout reste ouvert...