Valérie Bugault est docteur en droit et analyste de géopolitique juridique. Depuis 2009, elle se consacre exclusivement à diffuser le résultat de ses nombreux travaux de recherche et les découvertes juridiques et politiques, notamment sur son site.
Son travail est profondément radical, dans le sens étymologique du terme, c’est-à-dire qu’il prend les problèmes à leur racine, montrant avec brio la privatisation de ce qui devrait être un bien commun: la monnaie, la supercherie que sont nos « démocraties » et les institutions européennes, dévoilant la véritable identité de ceux qui nous dirigent: la caste des « banquiers-commerçants », ceux qui n’ont jamais de compte à rendre.
Le constat – que j’ai fait depuis plus d’une décennie – est que le monde politique, économique, monétaire, juridique et sociétal est organisé autour de la satisfaction exclusive des intérêts d’un petit nombre d’individus cachés derrière l’anonymat et que l’on peut désigner comme étant les « grands argentiers » de la planète.
Voici ce que l'auteure nous en dit plus en détail sur son site:
La mise en place de cette hégémonie financière s’est faite à la faveur de l’imposition du droit anglo-saxon et du capitalisme (d’origine hollando-britannique), deux armes redoutables permettant de rendre anonyme les responsables réels, de leur retirer toute responsabilité juridique et pénale, en mettant en place des leurres, des hommes de pailles et des structures opaques qui s’entassent les unes au-dessus des autres, pour finir à l’abri des paradis artificiels (paradis fiscaux) contrôlés par ces grands argentiers. Ainsi libérés d’avoir à rendre des comptes, les dominants financiers ont pu, en toute impunité, organiser l’accaparement légal des ressources de la planète ; étant précisé qu’à leurs yeux, le « vivant » est une « ressource », au même titre que les biens matériels.
Du point de vue politique, à partir des velléités impériales d’Olivier Cromwell (1599 – 1658), ce qui deviendra l’empire britannique a étendu son emprise sur le monde via le développement du système des banques centrales, du parlementarisme représentatif et du droit anglo-saxon (qui tourne autour des seuls axes commerciaux et maritimes). Il faut immédiatement rappeler que ce « droit anglo-saxon » s’était émancipé du principe de droit continental à partir de 1531 (naissance de l’Église anglicane sous le règne du Roi Henri VIII), transformant sa vocation initiale, qui était d’organiser les conditions de la vie en commun, en « arme de contrôle des populations » aux mains des puissants.
Olivier Cromwell a initié le principe de Commonwealth, sorte de République commerciale universelle rattachée à la Couronne en utilisant sa boîte à outil faite d’anonymat, d’opacité, de théâtre politique (via le parlementarisme dit représentatif), afin d’établir les ferments de ce qui deviendra (est d’ores et déjà devenu !) l’hégémonie capitalistique et apatride de la haute finance anglo-saxonne. Précisons immédiatement que c’est donc bien le modèle capitalistique hollando-britannique qui s’est imposé, aux dépens du modèle rhénan de la cogestion et de ce qui aurait pu devenir le modèle français de la codécision (la participation).
C’est précisément ce rapport de force politique qui a généré l’obsession des tenanciers économiques à imposer une nouveau modèle impérial appelé « Gouvernement mondial » afin de réduire drastiquement l’humanité et de mettre en esclavage les rares survivants. Cet esclavage prendra la forme de la fusion des identités biologique et numérique, c’est-à-dire du contrôle des moindres actes et pensées des Hommes, ce qui n’a rien de commun avec toutes les tyrannies que nous avons historiquement connues.
Il est bien ici question de fin de l’humanité en ce qu’un Homme a toujours pu conserver, par définition et quel que soit par ailleurs son statut social, son autonomie de pensée ainsi que sa liberté de discernement et de conscience. Il est ici question de retirer à l’humanité ce qui est sa caractéristique première.
Du point de vue géopolitique, je passerai rapidement sur toutes les étapes intermédiaires suivis par les tenanciers économiques anglo-saxons dans leur longue marche vers l’hégémonie mondiale ; ces étapes, tout à fait décisives, ont consisté à imposer une dialectique mondiale capitalisme/communisme alors qu’ils étaient à l’origine de ces deux idéologies et que ces termes ont été connotés dans le sens que les médias dominants à leur solde se sont ingéniés à imposer dans l’inconscient collectif. Pour clarifier les débats il faut donc préciser deux choses :
- Par « capitalisme », il faut entendre le modèle hollando-britannique, véritable imposture politique, juridique et économique ;
- Par « communisme », il faut entendre un modèle dans lequel les hommes sont empêchés de produire, de vivre librement et dans lequel les richesses sont accaparées par un petit groupe d’apparatchiks/bureaucrates aussi inutiles que néfastes en termes de développement social.
Sans cette domination de l’empire britannique, aussi sournoise qu’impitoyable, il aurait été loisible de considérer d’autres modèles de développement. Ou plutôt nous aurions alors pu élaborer un modèle de développement pérenne, favorable tant au niveau individuel qu’au niveau collectif, alors que le modèle britannique nous menait directement et sans échappatoire possible à une impasse économique, sociale et politique.
En particulier, nous aurions pu développer, sur le modèle de la doctrine sociale de l’Église du XIXème siècle, un schéma de développement économique dans lequel l’accaparement est rendu impossible et dans lequel la force de travail, tant matérielle qu’immatérielle, a un statut social équivalent à l’apport de capital.
C’est exactement ce modèle que je propose de suivre à nouveau à l’occasion de ma réforme des institutions : il s’agit de revenir sur la bifurcation du « tout commercial » que nous avons subi, à notre corps défendant depuis la vague de Révolution colorées survenues au cours du XVIIIème siècle, afin de reprendre le chemin de la Civilisation européenne, duquel nous nous sommes depuis trop longtemps écarté, chemin pavé de justice, de vérité et de recherche d’équilibre.
Dans la Charte des valeurs intangibles, une définition m'étonne et me choque: "Elle est fondée sur la famille parents-enfants, en tant que première Société naturelle, laquelle est dotée d’un statut juridique inaliénable. La famille est constituée par un père, une mère et leurs enfants ; le cas échéant, les familles monoparentales disposent du même statut juridique. Toute autre définition de la famille en tant que telle ne saurait avoir aucun effet juridique." Cela me paraît bien catholique! Plus d'ouverture d'esprit est souhaitable.
Elle est organisée en activités sociales, formalisées par des « collectifs d’intérêts », regroupés en trois grandes catégories : « commercial », « non commercial » et « spirituel ». Là aussi, pourquoi exclure des domaines entiers de la société? La culture, l'écologie, la science, l'éthique par exemple devraient avoir leur mot à dire.
Le combat pour retrouver une existence de groupe et une véritable démocratie:
Au-delà de l’Europe de l’Ouest, véritable base arrière de la domination de la finance britannique, et des autres continents dominés, il s’est produit l’impensable du côté asiatique. Depuis l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir, les représentants de la finance apatride issus de l’empire britannique ont commencé à comprendre qu’ils étaient en phase de perdre leur emprise financière, morale et commerciale sur la Chine.
Ces partisans de l’hégémonie globale se sont donc apprêtés, dès cette époque, à livrer un combat à l’empire continental eurasiatique renaissant. L’OTAN a donc déclaré la Chine principale menace.
Ces intérêts, qui sont à l’origine de la montée nazie ayant aboutie au IIIème Reich et à la 2nde Guerre Mondiale, sont dirigés et normés par ceux qui contrôlent la City of London et la Banque des Règlements Internationaux. Ces intérêts sont à nouveau à l’œuvre aujourd’hui pour le renforcement des institutions de « l’Union Européenne ». Dans les pays membres il n'y plus vraiment une lutte entre les globalistes et les patriotes.
Un pas plus loin, le renforcement du fédéralisme européen sera la porte d’entrée à la fusion de ces instances, dominées par la Haute finance anglo-saxonne, avec l’organisation appelée « Intermarium », laquelle est ouvertement dirigée contre la Russie et revendique officiellement et sans complexe la doctrine et l’idéologie nazie… Le mot d’ordre de l’Intermarium est « Reconquista » ! De quelle « reconquête » peut-il bien s’agir dans le contexte où les pays membres de l’Intermarium n’ont strictement aucun problème d’immigration ?
La France en suspension administrée par l’équipe Macron et sous le contrôle des forces financières globales nous mène donc « En marche » vers le nazisme « toutes tendances » confondues et la destruction de l’Humanité via la 3ème Guerre Mondiale…
La perspective que la mafia globaliste a concoctée pour nous est la terreur et le génocide intérieurs (via l’arme biologique des prétendus vaccins qui ne sont que des injections expérimentales à vocation génétique), lesquels seront suivie pas une inéluctable guerre mondiale qui verra s’opposer l’UE nazie (sous couverture de l’OTAN et sous la direction et le contrôle des forces de la City) au bloc eurasiatique Chine-Russie et leurs alliés.
Grosso modo les protagonistes de cette ultime guerre contre l’Humanité seront l’empire maritime contre un empire continental renaissant. Une coordination entre les forces patriotiques va devoir nécessairement se faire globalement et pas seulement à travers les manifestations de rue ou Internet. C'est un combat de longue haleine pour retrouver une existence de groupe. Et le processus de transition ne peut pas être indolore: il y aura des violences. L'évolution - et non la révolution - nécessite le changement des gens au pouvoir. La pression doit se faire par une prise de conscience de ce que les gens veulent pour leur avenir. L'humain se définit par la liberté et par sa conscience: les limiter ou les entraver changerait notre civilisation.
Refaire société autrement:
En voici quelques extraits: Les banquiers-commerçants étaient banquiers par l'octroi des prêts mais ils étaient aussi commerçant par l'or; l'argent étant moins rare, ils ont assimilé la monnaie à l'or; cela représente la première falsification; la monnaie a été conçue pour favoriser le groupe; ils l'ont accaparé pour développer leur intérêt personnel; il n'y a pas de groupe car il dépend d'une seule caste. Ils ont développé un anonymat et un accaparement via des lois, des paradis fiscaux, etc. Ce système n'est pas récupérable. Il faut donc en sortir. Les tenants du système veulent un gouvernement mondial, un ordre mondial. L'argent répond à un besoin mais il doit être au service des populations. La recherche de la vérité et de la justice a été détournée au profit des tenanciers du pouvoir. Il faut revenir aux fondamentaux: au droit continental. Le développement de la monnaie virtuel va servir encore leurs intérêts, la caste des nantis qui vont la contrôler. La propagande de guerre va s'aggraver: est en jeu le contrôle de la route de la soie. Nous nous dirigeons vers le IVè Reich, rassemblé sous l'Otan. Ils ne peuvent pas laisser s'accomplir l'émancipation de la Chine qui est devenu une réalité. L'agenda des confrontations s'est ainsi accéléré.
L'agitation populaire pourrait être de la manipulation pour établir une pouvoir dictatorial; il se pourrait que le pouvoir en place fasse tout pour pousser les populations à bout; nous sommes dans un état transitoire de suspension de l'état.
Il faut donc privilégier les contre-pouvoirs; c'est très simple à mettre en oeuvre, j'en ai formulé les bases démocratiques. Seule la finance est représentée politiquement. Les clivages font partie de la stratégie de division. Tout est revoir avec une grille de lecture plus pertinente qui ne peut être par exemple le libéralisme contre le communisme! L'individu est tellement atomisé qu'il est urgent de l'aider à refaire société en l'aidant à sortir des idéologies.
Quels comportements adoptés? Le défi immédiat est d'éviter l'état de siège, de se dresser en désamorçant le mercenariat qui amènerait à un état de siège; ensuite, le 2è défi sera de s'organiser indépendamment de tout ce qui existe de manière autonome par groupements d'intérêts. Il n'y a pas d'outil merveilleux; l'essentiel n'est pas l'outil c'est la volonté, le but sur la finalité du processus. Il faut parler en réseaux. Dépasser les barrières économiques, politiques, idéologiques. Exercer un contre-pouvoir partut où c'est possible, par différents supports et moyens.
Cela inclut évidemment la lutte contre les formes actives et passives de corruption.
Dans le dernier classement international de la corruption établi par Transparency International, la Suisse est en bonne position. Avec la Finlande, la Suède et Singapour, elle occupe la troisième place. Comme en 2019, la Suisse obtient 85 points sur 100.
Le Danemark et la Nouvelle-Zélande se placent en tête du classement des 180 pays et territoires, avec 88 points chacun, annonce Transparency International dans un communiqué. En queue de peloton, on trouve une fois de plus la Syrie (14 points), la Somalie (12 points) et le Sud-Soudan (12 points).
Le «Corruption perceptions Index» analyse la mise en œuvre de la Convention de l’OCDE contre la corruption. La Suisse fait partie des pays qui mettent activement en œuvre la convention.
Lacunes en Suisse
Selon Martin Hilti, directeur exécutif de Transparency Suisse, les bonnes performances de la Suisse ne doivent pas faire oublier ses lacunes considérables dans des domaines qui ne sont pas mesurés dans le classement. Ce dernier mentionne notamment la lutte contre le blanchiment d’argent, la protection des lanceurs d’alerte et la corruption dans le secteur privé et dans le sport.
Selon Transparency, 26 pays se sont nettement améliorés depuis la première comparaison internationale en 2012, dont l’Équateur, la Grèce, la Guyane, le Myanmar et la Corée du Sud. La situation s’est nettement détériorée dans 22 pays, comme la Bosnie-Herzégovine, le Guatemala, le Liban, le Malawi, Malte et la Pologne.
ATS