C'est en résumé ce que nous propose Philippe Guillement sur son site et dans ces conférences et ses vidéos.

Je me contenterai ici de rappeler quelques principes fondamentaux:

Depuis 10-15 ans, la rétro causalité s’impose y compris dans le monde anglosaxon. La conscience est la clé de tout puisque le temps l’espace et la matière n’existent pas. La matière est seconde. Le futur a une influence sur notre présent, il est déjà réalisé. C’est une idée relativement consensuelle. Nous avons à repenser notre vision de la réalité : notre réalité est conditionnée par notre système de croyances très restreint depuis 3 siècles par la pensée normée majoritairement déterministe. D’où la nécessité de redéfinir en somme .

Désormais tout ce qui arrive n’est plus déterminé par le passé, les lois, le hasard, les causes inexpliquées, etc. 
Ce référentiel conditionne notre réalité. 
Depuis l’expérience d’Alain Aspect, régulièrement les dogmes déterministes sont démentis. Le déterminisme temporel n’existe pas car le futur est déjà rempli d’informations. Cela nous conduit à rejeter le matérialisme. L’espace est déformable, non-local (les particules restent connectées par l’information), fini (la densité d’informations est limité) et il vibre. Nous vivons dans une réalité virtuelle : les ondes gravitationnelles en sont la preuve et notre conscience pourrait être quanto-gravitationnelle. Il n’existe pas de réalité unique, seulement des probabilités potentielles ; quand elles sont fortes cela donne de la matière ou de l’énergie.

L’information dans un système ne peut pas être infinie : elle est limitée par le principe d’incertitude d’Heisenberg mais aussi par la longueur de Planck, ce qui veut dire que mécaniquement, la quantité d’informations disponible dans un système s’arrête, et donc que cette dynamique ne peut pas tout diriger.
Voilà ce qui fait notre réalité. L’amplitude est l’énergie, le temps est des vibrations, de l’espace. Tout est vibratoire, l’espace en découle tout comme l’énergie ou la matière. L’univers est un champ d’informations ; on y a accès par la conscience qui dessine l’information : d’où vient-elle ? Sans matière et sans espace, l’information nous vient du futur à travers la capacité de la conscience. L’état de non-existence n’existe pas, l’existence comme la conscience sont obligatoires.

Le temps n’est pas la réalité de ce qui se crée dans le présent. Le futur est déjà là. C’est la théorie de l’univers bloc qui permet de voyager dans le futur et le passé. Mais nous avons un libre arbitre car le futur est toujours en train de changer, de bifurquer. Le big bang n’est pas quelque chose qui s’est passé : il existe maintenant mais on reçoit la lumière d’il y a 13 milliards d’année ; il pourrait être en continuelle évolution ou un trou noir. Nous sommes des consciences plongées dans un flux d’informations qui nous vient du futur ; il vient vers nous, Le temps et la matière n’existent pas tels que nous les percevons. Pour ne pas faire revenir la religion, la science définit la conscience comme un produit du cerveau, une machine sophistiquée. Le déterminisme présente des failles très importantes : l’observation des particules, le principe entropique, on introduit partout du hasard à tous les niveaux ; or ce hasard est équivalent à un dieu qui joue aux dés. La probabilité que nous existions est infime. Les déterministes disent nous vivons dans un multivers dans lequel il y a des milliards de versions de nous, mais c’est une ruse pour ramener le déterminisme : nous serions prisonniers d’un univers régit par nos doubles.

Le temps étant traité comme de l’espace, alors la conscience a une épaisseur de temps située entre ce qui est arrivé, ce qui est et va advenir. Les EMI nous font sortir de l’illusion du temps. La Terre vit dans une autre dimension de l’espace-temps en une seconde-année. A force de dilater le temps vous avez l’éternité. La conscience a un choix à faire mais cela n’est pas le cas du cerveau, de notre mental.

C’est la conscience qui fait les choix mais le futur recalcule tout en fonction un peu comme un GPS.

Ce n’est pas la mécanique qui détermine le cours des événements, mais cela passe par la conscience, par les 3 dimensions du chemin. Nos choix se font hors du temps, dans l’infiniment petit : la gravitation quantique, à savoir les vibrations de l’espace-temps. Nos lignes temporelles flottent sur ces vibrations. Tout est donc intrication quantique...

Philippe Guillemant ose en tirer les conséquences suivantes: Étant donné que le hasard indéterministe, considéré seul, produit des effets qui sont inconcevables en termes de désordre infligé en permanence dans le processus de réarrangement perpétuel du futur de l'univers, il est absolument nécessaire de trouver une sorte de mécanisme régulateur qui va l'éviter. Sinon on voit mal comment notre futur pourrait être autre chose qu'une bouillie infâme devant laquelle on comprendrait alors encore plus mal comment il parviendrait malgré tout à se dessiner devant nos pas.

"Je pose en conséquence l'hypothèse suivante: il existe un mécanisme régulateur du futur de l'univers qui est tout simplement notre conscience à travers laquelle va pouvoir s'exprimer notre libre arbitre. Nous avons de multiples futurs mais il y aurait une cohérence qui se maintient ; à un moment donné, pour que l’arbre de vie des possibles de chacun puisse se maintenir, il faut un futur unique, sans quoi la cohérence ne pourrait pas être maintenue. Toutes nos trajectoires de vie sont intriquées. Mais il faut un futur déjà réalisé, bien tracé et unique. Une modification à petite échelle ne pose pas problèmes mais à plus grande échelle, il y aura résistance. Ce n’est pas une intelligence extérieure à nous qui ferait des calculs. Nous sommes tous la même conscience qui observe la réalité. Nous vivons dans une sorte de matrice.  Il existe nos intentions conditionnées par notre cerveau et d’autres par la conscience individuelle et collective. Et les intentions transcendantes reçues du futur. C’est à cette dimension que nous sommes appelés à nous éveiller, à capter qui nous sommes vraiment, ce qui va énergiser un autre arbre de vie, une autre probabilité d’existence, rencontre un moyen causal de le réaliser ou trouver d’autres chemins qui sont à détecter. Sans attention, cela ne fonctionne pas. L’intention captée liée à l’attention permet la magie de la vie."

Ce n'est pas la mécanique qui détermine le cours des événements : c’est la conscience. Nous sommes des systèmes dynamiques complexes. Ils sont déterministes sur le court terme et indéterministes sur le long terme. Notre futur immédiat est au niveau macroscopique quantique. Notre futur est déterminé par notre futur et notre passé. Le futur est flexible et changeant. Ce sont nos états de conscience qui le détermine. Notre destination est gouvernée par notre subconscient (le Soi), alors que nos choix, nos actes le sont par la conscience. L’intention captée détermine notre destination, l’attention nous permet de faire les choix de chemin ; il y a donc un double libre arbitre. A l’échelle de la planète, des grands événements, il est difficile de repérer les synchronicités ; les événements inattendus sont probablement issus du futur. Les consciences jouent le rôle de conducteur mais elles viennent de l’extérieur, du futur. 3 couches de l’espace-temps sont liées à la conscience, 3 autres sont le fruit des guides. Après, on peut évidemment ajouter d’autres couches encore, Dieu par exemple.

Le livre est un voyage initiatique, une invitation à « rentrer chez Soi » : « Le pic de l’Esprit est la cristallisation sous forme d’antimatière de l’amour cosmique sans forme qui exprime de cette façon la connaissance universelle issue de sa création. Il est le gardien des lois de la physique au travers de ses constantes fondamentales et de ses atomes qui sont dans cette densité inimaginable des entités vivantes dont la durée de vie dépasse tout ce que tu peux conceptualiser, des milliards de milliards de fois l’âge que vous donnez à l’Univers et bien plus encore. C’est la raison pour laquelle tout cela apparaît comme de la matière alors qu’il s’agit bien de conscience vivante, mais qui à votre échelle de temps apparaît comme cristallisée, ce qui vous permet de n’attribuer que dix dimensions à l’espace-temps. Mais tout cela est encore trop simpliste, car toutes les échelles de temps sont complexifiées par les échelles d’espace auxquelles tu attribues toi-même sept niveaux de conscience, de l’Univers entier visible jusqu’à l’atome visible, or le réel est plus compliqué afin d’être plus merveilleux, ce qui le rend en fin de compte plus simple car infiniment subtil et élégant. »
Plus on élève sa conscience plus on s’élève spirituellement. Lorsqu’on s’en approche l’espace et le temps s’estompent.

 

Ce n’est pas la mécanique qui détermine le cours des événements. Elle est indéterministe. Le futur mécanique a une inertie et dure un certain moment mais il est déterminé plutôt par la conscience individuelle et collective. La conscience fonctionne comme un cloud : ce qui détermine le vivant n’est pas dans la matière. La mémoire visuelle par exemple ne peut pas être dans le cerveau sous forme matérielle. L’information est dans le vide quantique. Nos passions nous viennent du futur et elles se concrétisent mieux dans notre présent à travers des rencontres et des réussites. Le futur bouge au fur et à mesure que nous avançons vers lui. Il y a la direction, le conditionnement qui fait que le futur est écrit, il y a une résistance du futur ancien en cas d’innovation, de nouveau choix. Nos lignes temporelles sont connues à tout instant et elle peut donc être changée. Le passé peut aussi être changé en vertu du multivers. Dans la version classique, tous les scénarii possibles existent tous simultanément dans des univers séparés. Ces myriades de vie existent comme potentialités. Le passé est actuel et le futur interagit par exemple à travers nos gênes. La résistance du futur vient de la programmation fragile d’une nouvelle ligne de vie : on ne passe pas du jour au lendemain dans la confiance ou la détermination. Les états de crises mettent en jeu de grands déploiements d’énergie notamment à l’encontre d’un futur non désiré qui augmente le ressenti émotionnel. Sans conscience, il n’y aurait pas de multivers, pas de bifurcations. Les épreuves peuvent aussi nous éveiller, nous faire progresser vers nos énergies qui redescendent du futur ; elles peuvent revêtir des formes complexes, presque autonomes, qui sont lues comme des esprits, des signes, des messagers de notre futur (les animaux), des synchronicités. Ou des terriens du futur qui ont l’ambition de sauver l’humanité après le grand effondrement climatique qui surviendra durant des décennies. Il n’y a pas d’autres responsables que nous. Il n’y a pas de complots mais l’ignorance de notre âme fait qu’on n’a pas compris que le mal est une bien potentiel. Il faudrait que la science admette l’âme car ce ne sont pas seulement les actes qui créent la réalité mais aussi les intentions reliées au futur. Il faut apprendre à rêver un futur harmonieux. Le bonheur nous est acquis en tant que chemin, énergie, intentions authentiques choisies par qui nous sommes vraiment. Tout ce qui relève du temps sans nouveauté est insignifiant. Il est bon de connaître la grande joie de tout lâcher, du non-sens. De pouvoir sortir de nos prisons, de nos illusions, de notre coque. La joie d’exister prend le relais vers la nouveauté. Il ne s’agit pas d’oublier qui nous avons été mais de comprendre la chance de réaliser qu’un nouvel homme est né de ce grand mal. Aller vers le plus grand, le plus lumineux est une joie, une chance. Il faut avoir de la compassion envers la personne que nous avons été ou envers les personnes qui ne veulent pas évoluer. Les luttes d’opposition ne font que renforcer le système. Dans l’éveil, on n’a plus besoin de consommer pour exister ! Mais nous sommes en prise avec le courant capitaliste prédateur et un courant plus humain et solidaire ; il faut essayer de construire une nouvelle vision de la réalité pour espérer un changement de paradigme. Nous sommes les co-créateurs de la réalité, il faut donc aller vers un mieux universalisable qui inscrit dans le futur cette possibilité. Le futur le répète, le recopie partout dans notre espace-temps futur qui va créer des ponts vers le présent et le passé. C’est par la foi que les choses avancent. Tout ce qui nous arrive est le produit de notre niveau de conscience ; ce qui compte c’est la qualité vibratoire de la vie qu’on va mener. Tout est dans le présent : il suffit de vivre cette qualité vibratoire pour qu’elle se reproduise dans le temps et l’espace. Il faut le faire en l’intégrant dans la durée avec authenticité, en sortant des sentiers battus. Le changement est incompatible avec des habitudes conservées. On sait qu’on est sur le bon chemin quand on ressent la joie.

9 étapes distinctes sont à prendre en compte :

1. Avoir besoin d’une aide authentique et persister à en faire la demande à l’univers.

2. Nourrir la demande d’une préoccupation persistante

3. S’y lancer en dehors de la voie causale par une prise de risque non réfléchie

4. Lier la demande à de nouvelles intentions importantes dans notre vie

5. Le vivre dans le libre arbitre en se confiant au pouvoir créateur de notre Âme-Esprit

6. Atteindre un niveau de détachement et de confiance

7. Laisser naître en soi un authentique sourire intérieur, une joie imprenable

8. Sortir des sentiers battus en privilégiant notre rôle d’observateur, capteur, acteur de l’univers.

9. Privilégier le don de soi et en ressentir l’Amour-volonté qui l’accompagne.

On est automatiquement connecté au Soi quand on prend distance d'avec le mental, l'ego, des jugements automatiques et des diabolisations, donc des nuisances émotionnelles, car c'est dans la nature de l'humain profond que d'être connecté, spirituel. C'est un apprentissage qui réclame des efforts avant tout par le détachement, le lâcher prise et la confiance. Cela permet d'activer l'intuition comme mode de connexion au Soi. La foi est la connexion émotionnelle au Soi mais elle n'a rien à voir avec des croyances qui sont, elles, totalement reliées au mental, et universelles y compris chez les scientifiques. Nos connexions nous relient alors au futur déjà réalisé sans passé par le présent ou a causalité. Le tunnel de vie change, nos intentions excitent le vide quantique et nos zones de faibles densités sont reliées dès lors que nous sortons des sentiers battus ou de nos modes de vie habituels. Alors le futur est bien obligé de créer le présent par rétro-causalité. Mais cela ne se fait pas d'un coup: le futur résiste au désir de changement; il faut que des probabilités nourrissent en densification le souhait déposé. L'ancien futur reste actif dans le temps imaginaire: il peut donc ressurgir, et vient de toute façon perturber les changements souhaités. Au niveau de la société, le paradigme se situe entre continuer dans le matérialisme ou oser le spirituel.

Nous aurons ici à développer la confiance, le lâcher prise, apprendre à sortir des sentiers battus, etc. Le détachement ne veut pas dire s’en détacher. Se demander : qu’est-ce qu’on a fait qui nous a mis le plus en joie ? Une fois qu’on s’est trouvé, on peut ne pas être sûr : il faut donc parler à son Soi...au plus authentique. On va se retrouver automatiquement avec des réponses...